2022
Pour fêter notre jubilée "Waldo's Sweet Lullaby a 30 ans", nous allons vous proposer de rencontrer ci après tous les chats qui ont bâti notre chat-mille, notre lignée.
Nous pouvons réellement parler de lignée puisque sur 17 générations et +, les chatons nés à la maison ont de nombreux ancêtres Waldo's. Pas seulement sur une branche, mais sur plusieurs branches. Bien souvent, les parents, les grands parents, les arrière grands parents sont quasiment tous nés Waldo's.
Notre manière de vivre avec eux est confortable, chat-l'heureuse. L'esprit de la maison est présent et renforcé à chaque génération, permettant à chaque nouveau né de bénéficier d'un caractère très attachant. Nos chatons sont intéressés par les humains, d'excellente compagnie, fort appréciés dans leurs nouvelles familles et le tout en bonne santé.
En lisant cette page dans son ordre chronologique, vous découvrirez mes chats à mesure de leur arrivée/naissance chez moi.
En cette année anniversaire de nos 30 ans, j'ai rédigé notre histoire selon une autre approche : un calendrier commémoratif, en fonction des dates de naissance. Cette autre lecture pourra vous apprendre d'autres choses que celle abordées dans cette page.
L'album photo créé pour nos 30 ans.
Le voyage commence avec WALDO.
En 1989, j'avais 25 ans, je tenais une boutique de fleurs. J'avais grandi entourée de chats, chiens, cobayes, tortues, oiseaux divers. J'adorais, c'est toujours le cas, les animaux et ne concevais pas de vivre sans.
Une après midi, en faisant mes courses, j'ai vu MON chat, derrière la vitrine d'un animalier. J'ai craqué. J'allais acheter un chat. Faire mon premier pas dans un nouveau monde : celui du chat de race. Je l'ai appelé WALDO, comme le personnage du dessin animé du même nom: Waldo Kitty.
Deux merveilleuses années, le temps de se connaître, de s'attacher.
Une maladie l'a terrassé et m'a enseigné une leçon: quand on cherche un animal, il y a des précautions à prendre. Il ne suffit pas qu'il soit beau. Qu'il soit gentil. Il faut aussi qu'il soit en bonne santé...
Perdre Waldo m'a profondément affectée. Et malgré le chagrin de la perte, je savais que je ne resterai pas sans chat pour éviter cette douleur. Je préférais prendre le risque de cette lourde peine en vivant avec un autre chat. Waldo n'avait vécu que deux ans, le prochain vivra plus longtemps.
Je décidai de le/la chercher chez un éleveur cette fois. En suivant les conseils des vétérinaires pour éviter les maladies.
C'est ainsi qu' H'ALOXE est entré dans ma vie.
Album photos de GOLDPARADISE'S ALOXE CORTON
ALOXE m'a comblée. Je retrouvais la douceur et la complicité que j'avais connue avec WALDO.
Ayant grandi avec Misette qui a régulièrement mis des chatons au monde (à cette époque on ne stérilisait pas les chats, on s'arrangeait pour placer les petits).
J'avais ainsi cotoyé de nombreux chatons tout au long de mon enfance, de ma jeunesse et j'avais envie de vivre avec plus qu'un chat, surtout si je pouvais en avoir un ou deux autres tout aussi gentils.
Puisqu'ALOXE était un matou, que je voulais MA famille, je me mis en quête d'une femelle pour qu'ils puissent avoir une portée. L'idée était qu'après, je ferais strériliser tout le monde et que cette famille m'accompagnerait dans les années futures.
Puisque cette fois je menais ma quête auprès d'éleveurs, j'ai eu des conversations instructives et constructives. J'apprenais que le chat de race SOMALI pouvait revêtir diverses couleurs de robe. J'adorais le black silver et voulais privilégier cette teinte. Mais, ils étaient rares. Rares certes, mais le black silver étant dominant, il était possible que n'importe quelle future maman mette au monde des black silver. J'ai alors opté pour accueillir une femelle.
J'ai continué mes enquêtes et j'ai opté pour la chercher dans un élevage en Allemagne. A cette occasion, j'ai rencontré Norbert RIEGER, qui malgré la difficulté de la langue (il ne parlait qu'allemand) a fait preuve de patience et a pu m'expliqué beaucoup de choses tant sur la génétique des couleurs que sur le cadre sanitaire. C'est ainsi que LUNA, née chez lui, a fait son entrée dans ma vie.
Mince. Vivre avec Aloxe et Luna était si plaisant, converser avec les éleveurs avait été si intéressant... Une toute petite étincelle a grandi. Moi qui ait toujurs vécu avec des chatons et qui venait de rencontrer le SOMALI, je me suis mise à rêver : et si je devenais "maman d'accueil sur terre" pour des chatons qui iraient plus tard vivre dans d'autres familles humaines ? des familles qui elles aussi voulaient partager leur quotidien avec des chats aussi merveilleux, beaux, gentils, complices ?
Eh oui, c'est à ce moment qu'est née WALDO'S SWEET LULLABY.
J'entamai alors les démarches administratives pour poser les bases de ma future chat-mille.
Le choix de mon affixe : l'affixe est le nom de famille qui permet, dans le monde du chat de race de reconnaitre la famille de naissance.
Je voulais que dans ce nom il y ait WALDO, puisque pour moi, Waldo était le père spirituel de tous les chatons qui naîtront chez moi.
Je voulais qu'en lisant le nom de ma chatterie, les gens comprennent que j'étais leur maman d'accueil, leur nounou. L'image qui m'est venue est celle d'une maman berçant son enfant, dans ses deux bras, tout contre son coeur. Le mot LULLABY m'est instantanément venu à l'esprit, doux et chantant.
Mais WALDO'S LULLABY, ce n'était pas assez signifiant. Je voulais qu'on sache aussi que je j'allais me dévouer avec coeur et âme. Que les chatons allaient être accueillis dans la douceur, l'amour et respectés dans leurs évolutions. Il m'a semblé évident qu'il fallait que j'ajoute cette notion de douceur, de tendresse : SWEET.
Voici maintenant les SOMALIS que j'ai choisis après ALOXE et LUNA, futurs fondateurs de ma famille et lignée.
Toutes les recherches et contacts se sont faits par téléphone, visites et courrier. Internet n'existait pas, nous étions en 1992. C'est avec beaucoup de temps et de persévérance que mon rêve est devenu réalité.
Je ne voulais pas me limiter à faire naître des bébés et les confier à des familles désireuses de vivre avec ces chats magiques. Je voulais aussi et surtout prendre une part active et réfléchie au développement de la race. En robes argentées.
Or il y avait peu de Somalis silver à cette époque, que j'ai accepté le deal : échafauder un plan en plusieurs étapes/générations pour faire naître de beaux Somalis silver, et forcément non silver puisque le gêne non silver est récessif. J'ai alors commencé avec quelques non silver, de belle qualité en terme de standard, santé et caractère. Leur grâce et leur caractère permettraient à mes bébés silver d'être tout aussi sains et élégants dans leur "nouvelle" couleur... C'est pourquoi après Luna, non silver, ce fut au tour de Moonrider de nous rejoindre. Quand il est arrivé à la maison, Luna a de suite reconnu son odeur: il venait de la même famille !
Album photo de MOONRIDER VON HAIMHAUSERSCHLOSS
Au cours de mes entretiens téléphoniques de par l'Europe, j'avais entendu beaucoup de bien de la chatterie Von Harmonie. Je me suis débrouillée pour les contacter. Après de longues conversations téléphoniques nous avons décidé d'une visite avant contrat. Ce jour-là, Ingrid Stredl (en Allemagne) et moi avons fait plus ample connaissance. Elle m'a présenté tous ses chats, m'a parlé du travail en silver et en bleu. Elle m'a aussi photocopié des pédigrées d'Abyssins et Somalis, nés de par le monde, pour enrichir ma collection. Il a été conclu que je pourrai, dès qu'elle en aurait l'âge, venir chercher ma puce silver bleue.
Thessy était un peu moins chat-leureuse que les autres. Genre "un peu snob", c'était amusant. Elle m'aimait bien, mais n'était pas fusionnelle. Ses bébés, eux, ont été bien plus attachants, ouf! Le plus que Thessy m'a apporté: une superbe qualité de silver.
L'album photo de THESSY VON HARMONIE
Sur le papier, je découvrais que mon programme d'élevage me permettrait d'avoir des petits couleur silver faon. J'était impatiente de voir cette couleur de robe. Et mes recherches me mirent en contact avec Dorothée Rupprath-Krögger, en Allemagne aussi et éleveuse d'une petite Quirina qui était "déjà" de cette couleur rarissime en 1992.... je décidai de la chercher.
Très attentive et attentionnée, sa bienveillance n'avait pas de limite. Je l'avais surnommée "ma grosse mère", parce que c'était elle qui me maternait le plus quand j'en avais besoin et l'adjectif était en rapport avec sa corpulence, non qu'elle fut grosse, mais très musclée !
L'album photo de SILEVR QUIRINA VON BURCHANA
Je vais continuer de raconter notre histoire.
Revenez d'ici quelques jours pour découvrir la suite.